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Un concert Belle Époque dirigé par Marta Gardolińska !

En ouverture de la saison symphonique 2021-2022, l’Orchestre de l’Opéra national de Lorraine vous invite à un voyage à travers l'Europe de la Belle Époque et de l'Art Nouveau. Au programme, des œuvres de Debussy, Karłowicz, Sibelius et Strauss, sous la baguette de notre nouvelle directrice musicale Marta Gardolińska qui nous présente le concert Europa 1900–1920 à travers ces quelques lignes :

« Cher public,

C’est avec grand plaisir que je vous invite à mon premier concert en tant que directrice musicale de l’Opéra national de Lorraine. Notre Orchestre se retrouve – enfin – au complet depuis le début de la pandémie.

Nous avons préparé pour vous un répertoire qui représente l’Europe au tournant du siècle – un temps fascinant, un temps de changement, de contraste et d’extrême émotion.

Les deux moitiés du concert sont structurées de la même manière : une ouverture intime, plutôt calme, puis une pièce grandiose dans sa dimension et dans l’émotion que la partition procure. En ouverture, nous vous proposons le fameux Prélude à l’après-midi d’un faune de Claude Debussy, très sensuel et passionné, où l’orchestre semble évoquer des nuages de sons – musique que l’on ressent encore plus qu’on ne la comprend.

Juste après, le brillant Concerto pour violon de Mieczysław Karłowicz sera interprété par Bartek Nizioł. Pour moi, cette pièce évoque dans un premier temps la grandeur des montagnes polonaises qui ont joué un rôle pivot dans la vie du compositeur. Le second mouvement est une tendre romance dans laquelle le violon chante une mélodie sans fin et où l’orchestre entrelace ses couleurs autour de lui. Le final est une danse joyeuse dont la virtuosité est à son paroxysme.

Dans les deux dernières œuvres, les compositeurs abordent le sujet de la mort. La Valse triste de Sibelius distille une atmosphère sombre, ponctuée de souvenirs heureux et d’un moment d’agitation et d’objection. Richard Strauss, dans son poème symphonique Mort et transfiguration, examine sa propre vien à l’aune de la finitude de l’existence. Comme dans toute son œuvre, la résonance de ses expériences est écrasante. Il ne rêve rien de moins que la transfiguration et la rédemption du monde entier ! Les obstacles qu’il doit surmonter semblent impossibles, le drame est presque opératique quand les trombones interrompent le passage du rêve avec leur funeste signal. Après la lutte finale où il semble être battu et mourir, nous entendons le doux hymne du triomphe et de la joie suprême – la transfiguration pour nous tous, la force de l’esprit et de l’art, l’espoir. »


Europa 1900–1920
jeudi 30 septembre à 19h30
vendredi 1er octobre à 20h30
Billetterie en ligne

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