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Archives — Concerts

De
Vienne
à
Paris

Reicha – Mozart – Haydn

21 – 22 oct 2021

Vienne d’abord. 1784 : Mozart est depuis trois ans dans la ville, où il tente de vivre de son art. Pour cela, une seule solution. Il faut séduire le public viennois, mélomane mais aussi versatile. Dans sa manche le compositeur a un atout : le concerto pour piano, qui lui permet de se produire lui-même au clavier, sur lequel il est un virtuose inégalé, dans des concerts à son bénéfice. Entre 1783 et 1784 ce ne sont pas moins de huit concertos pour piano qui s’échappent de sa plume, tous différents, tous miraculeux d’inspiration, tous aussi immédiatement séduisants que remarquablement élaborés. De cette extraordinaire série, le Concerto en fa brille d’un éclat singulier. D’un grâce absolue, jouant des émotions comme des couleurs, il offre la quintessence de l’esprit et de la joie mozartiens. C’est pour Paris, mais de Vienne encore, que Joseph Haydn compose en 1785 le cycle des symphonies 83 à 86. La Reine en question est donc Marie-Antoinette épouse de Louis XVI, mais aussi sœur de l’Empereur d’Autriche Joseph II. Aboutissement d’un style classique à son apogée, cette symphonie est aussi un véritable plaidoyer en faveur de l’originalité, du charme extraordinaire, de l’intelligence et du génie d’un compositeur trop injustement relégué dans l’ombre de Mozart. Paris enfin ! Antonín Rejcha, ou plutôt Antoine Reicha depuis son installation dans la capitale française en 1808, est surtout resté dans la mémoire musicale pour la qualité de ses élèves : Onslow, Liszt, Berlioz, Gounod, Viardot, Franck… Que serait la musique française sans ce praguois d’origine ? Justice lui soit rendue avec cette Ouverture qui témoigne de talents de compositeur aussi grands que ceux de pédagogue !

Distribution

Orchestre de l’Opéra national de Lorraine

Direction musicale

Marta Gardolińska

Piano

Ronald Brautigam


Antoine Reicha

Ouverture en ré majeur

Wolfgang Amadeus Mozart

Concerto pour piano n°19 en fa majeur, K.459

Joseph Haydn

Symphonie n°85 en si bémol majeur, dite La Reine

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