En prélude au Tour d’écrou, cette soirée nous introduit dans l’atmosphère fantastique de la nouvelle de Henry James. Mettons le cap au nord, vers l’Écosse, vers ses hautes terres et ses lacs baignés de lumière, où les légendes semblent épargnées par la civilisation.
The Turn of the Tide (2006) du compositeur écossais David Horne est inspiré d’un tableau de John Duncan - une dame blanche fascinée par la mer et qui nous fascine à son tour. Amoureux des légendes celtiques, traité de fou par les uns et de mystique par les autres, Duncan avouait peindre la mélodie des fées qu’il entendait secrètement. De sa peinture, Horne tire une musique tumultueuse comme les vagues fracassées sur la roche.
La magie se prolonge dans le chant du violon mêlé à la harpe de la Fantaisie écossaise (1880). Magie d’une Écosse folklorique que Max Bruch ne visita qu’en rêve. Sans doute la seule erreur du compositeur allemand fut-elle d’écrire à vingt-huit ans un concerto pour violon dont le succès devait éclipser tout le reste de sa carrière aux yeux de la postérité. Pourtant, le voyageur qui voudra bien gravir l’imposante falaise de son oeuvre sera récompensé par la découverte de merveilleux panoramas.
La Troisième Symphonie de Mendelssohn (1842) figure au rang de ses ouvrages les plus connus. Le compositeur trouva son inspiration en clair-obscur lors d’un voyage en terre écossaise, dans la contemplation des ruines du château de Mary Stuart, envahi par le lierre et les ronces. Le temps d’une soirée, appelons donc Écosse ce pays où la nature reprend ses droits sur l’Histoire.
Orchestre de l’Opéra national de Lorraine
Marie Jacquot
Noah Bendix- Balgley
The Turn of the Tide
Fantaisie écossaise en mi bémol majeur, opus 56
Symphonie n°3 en la mineur, opus 56, dite écossaise
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